Un espion présumé de DeSantis arrêté au GITMO !

Un Spécialiste en Communication à Guantanamo avoue faire de l'espionage pour le compte du Gouverneur de Floride, Ron DeSantis ! 

La Police Militaire de Guantanamo Bay a arrêté un Lieutenant de la Marine Américaine qui a avoué que l'équipe de Ron DeSantis l'avait engagé pour fouiller le réseau local (LAN) du GITMO et le réseau SIPRNet (Secret Internet Protocol Router Network) - un système de réseaux informatiques interconnectés utilisé par les départements de la défense et de l'État pour transmettre des données classifiées - à la recherche de fichiers contenant le nom du Gouverneur de Floride et pour les copier sur une carte d'identité. 
Le suspect, le Lieutenant Tom Patterson, 25 ans, expert en systèmes de télécommunications de la Marine affecté au GITMO en mars 2022, s'est rendu aux Policiers Militaires vers 10 heures samedi matin. 

Il leur aurait dit qu'il était coupable des articles 133 et 106a du Code de l'Uniforme de Justice Militaire, conduite indigne d'un officier et d'un gentleman, et d'espionnage, respectivement, mais il a ajouté qu'il avait fait volte-face avant de siphonner des données du réseau de la station navale. 

Il s'est excusé d'avoir violé son serment et a demandé qu'on lui lise ses droits et qu'on l'incarcère. 
Interrogé dans l'après-midi, M. Patterson a déclaré aux enquêteurs qu'“un représentant de Ron DeSantis” lui avait proposé 150.000 dollars pour obtenir des informations du GITMO sur M. DeSantis, qui avait travaillé comme Avocat de la Marine pour le JAG au printemps 2006. 
DeSantis s'intéresse depuis peu au GITMO. 

Comme indiqué précédemment, son équipe de gouverneur a, à sa demande, supplié la direction du GITMO de le laisser visiter la base. 

Selon une source du GITMO, la porte-parole de DeSantis, Christine Pushaw, a passé depuis février des dizaines d'appels pour demander à la direction du GITMO de reconsidérer sa décision. 

Lorsqu'elle a déclaré que DeSantis visiterait le GITMO à sa discrétion, indépendamment de la décision du JAG, on lui a répondu que DeSantis serait considéré comme un combattant ennemi et qu'on lui tirerait dessus s'il s'approchait de Guantanamo Bay. 
Patterson a ensuite affirmé qu'un homme nommé "Jimmy" (peut-être le directeur financier de la Floride, Jimmy Patronis) lui avait initialement proposé 50.000 dollars pour les dossiers. 

Il a déclaré avoir négocié un prix plus élevé, compte tenu du risque de se faire prendre, et que Jimmy lui avait dit que l'argent serait bloqué jusqu'à ce qu'il reçoive le Dossier Militaire de DeSantis. 
"Le lieutenant Patterson semble avoir changé d'avis à la dernière minute. 

Le type s'est rendu juste avant d'infiltrer le réseau, et on ne sait pas s'il a pu le faire, mais le fait est qu'il n'a commis aucun crime. 

Il n'a pas reçu d'argent et n'a pas accédé à des données classifiées. 

En fait, les réseaux utilisés aujourd'hui sont complètement différents de ceux que nous avions en 2006 lorsque DeSantis était ici, et il est peu probable que des informations sur DeSantis soient stockées dans des ordinateurs. 

Peut-être des copies de son DD-214, mais tout le reste se trouve probablement à Washington", a déclaré notre source. 
Bien que Patterson ait parlé de son plein gré, les enquêteurs ont demandé comment un représentant de DeSantis savait qu'il devait contacter Patterson - qu'est-ce qui reliait Patterson à Jimmy ? 

Patterson a soutenu qu'il n'avait aucun lien antérieur avec Jimmy ou DeSantis, et il a supposé que Jimmy aurait pu obtenir les dossiers du personnel du GITMO et solliciter plusieurs B610 - le MOS de la marine pour les spécialistes de la communication de masse - jusqu'à ce que l'un d'entre eux accepte l'offre. 
Les enquêteurs ont demandé le code d'accès au téléphone portable de Patterson pour consulter son journal d'appels ; ils voulaient connaître le numéro de téléphone à partir duquel Jimmy l'avait appelé. 

À ce moment-là, Patterson est devenu nerveux, bredouillant en expliquant que son téléphone ne contenait aucune information significative. 

Les enquêteurs ont rétorqué qu'ils pouvaient déchiffrer le code, mais qu'ils préféraient qu'il coopère. 

Patterson a fourni le code et a indiqué un appel du 23 avril provenant d'un indicatif régional de Tallahassee, en Floride. 

Les enquêteurs ont appelé le numéro, qui appartenait à une entreprise de nettoyage à sec de Tallahassee, et le répondeur, un homme avec un fort accent thaïlandais, a déclaré que personne du nom de Jimmy ne travaillait dans l'établissement. 
Néanmoins, Patterson a insisté sur le fait que Jimmy avait utilisé ce numéro pour l'appeler. 
L'enquête a pris une tournure tortueuse lorsque les policiers ont examiné de plus près le téléphone de Patterson. 

Ils y ont trouvé plus de 300 photos de la femme de DeSantis, Casey, que ce dernier avait téléchargées sur Internet. 

Certaines images avaient été recadrées et modifiées. 

Par exemple, sur une photo de mariage de 2009, M. Patterson avait supprimé le visage de Ron DeSantis et collé le sien sur la photo. 
"À ce moment-là, les agents enquêteurs ont remis en question tout ce que le lieutenant Patterson leur avait dit. 

Ils pensaient qu'il avait peut-être perdu la tête et qu'il était devenu une sorte de harceleur amoureux obsédé par Casey. 

Il a dit qu'il n'avait jamais vu les photos et qu'il n'avait aucune idée de la façon dont elles étaient arrivées sur son téléphone, que quelqu'un avait dû les placer, même si elles avaient été téléchargées périodiquement pendant quelques années, d'après les horodatages". 
Il a conclu en disant que Patterson resterait en garde à vue en attendant les résultats de l'enquête et qu'il devrait subir une évaluation psychologique mercredi. 
Par ailleurs, nous avons appris que seuls les "prisonniers de grande valeur" (HVP) ont été envoyés au Camp Blaz à Guam. 

Nos sources n'ont pas voulu préciser les critères qui distinguent un prisonnier de grande valeur d'un prisonnier de faible valeur.

À partir du mercredi 17 mai, nous organiserons deux fois par semaine, le mercredi et le samedi, des émissions radiophoniques sur des thèmes précis. 

Nous communiquerons les heures de diffusion à mesure que la date se rapprochera. 

Nous espérons encourager les conversations intelligentes sur des sujets controversés. 

Nous y parviendrons tant que les émissions ne deviendront pas "trollesques".

Par Michael Baxter le 2 mai 2023 : 
https://realrawnews.com/2023/05/alleged-desantis-spy-detained-at-gitmo/