vendredi 22 septembre 2023

AZF, c’était il y a 22 ans : Accident ou Attentat Islamiste ?

L'Explosion dévastatrice d'AZF, c’était il y a 22 ans, mais on ne saura pas la Vérité sur cette Affaire car le Gouverne-Ment a étouffé l'Enquête ! 


"Le bilan est terrible : 31 morts, dont 21 employés sur le site, 12.500 blessés ou traumatisés, 80.000 sinistrés, 27.000 logements endommagés, 3.500 entreprises touchées ainsi que de nombreux bâtiments publics, dont 120 établissements scolaires…" ("Sud-Ouest").
Nous avons tous en mémoire l’incendie de Notre-Dame de Paris qui a créé un traumatisme et qui a donné lieu à de nombreux articles (et commentaires sur les réseaux sociaux). 
Dès l’annonce de ce drame, j’ai pensé à un attentat. 
Ma longue carrière d’inspecteur d’assurances IARD (1) m’a donné l’occasion de voir de près un certain nombre d’incendies, parfois des incendies criminels.
Sans voir le mal partout, je me demande toujours "à qui profite le crime ?" et je suis étonné, surpris et choqué qu’en démocratie, ceux qui osent évoquer un possible attentat soient traités de "complotistes" ou de "négationnistes", surtout lorsqu’on sait qu’en France, chaque semaine, une église est vandalisée. 
Mais chez nous, on n’a plus le droit de mettre en doute la doxa officielle ?
Pourtant, dans notre histoire récente, les exemples ne manquent pas d’affaires louches qui autorisent le citoyen lambda à douter (ou à se dire qu’on le prend pour une bille !). 
Je pense, entre autres à l’explosion d’AZF à Toulouse en 2001. 
Il y a 22 ans, jour pour, jour aujourd’hui.
Rappelons brièvement cette catastrophe qui semble bien oubliée :
L’usine chimique AZF (AZote Fertilisants), aujourd’hui rasée, appartenait jusqu’en 2005 à la société "Grande Paroisse". 
Elle produisait en grande partie des ammonitrates agricoles et en plus petite quantité des nitrates d’ammonium industriels mais aussi de la mélamine, des résines et des produits chlorés tels que l’ATCC et le DCCNa. 
150 bus de la SEMVAT, société de transport public toulousain de l’époque, ont été également détruits dans leur entrepôt situé juste en face de l’usine.
On a estimé les dégâts matériels à deux milliards d’euros (dont 33 millions pour les seuls bâtiments publics). 
Cette société regroupait depuis la fusion de Total et d’Elf Aquitaine une partie des activités chimiques du groupe Total. 
Cette usine était située à 5 kilomètres du centre de Toulouse, au sud, entre le périphérique, l’autoroute menant vers Tarbes, et la Garonne.
Initialement construite à l’écart de la ville en 1921, elle a été progressivement englobée par l’agglomération. 
Elle employait un peu moins de 500 personnes sur un vaste terrain de 70 hectares.
La fabrication de ces produits était issue de la production d’ammoniaque, la synthèse d’ammoniaque réalisée à partir du gaz naturel provenant de Lacq.
Le 21 septembre 2001 — soit 10 jours après les attentats du 11 septembre — à 10 h 17, un stock de 300 ou 400 tonnes de nitrate d’ammonium (déclassé) destiné à la production d’engrais explosait, creusant un cratère de 70 m de long, 40 m de large et 5 m de profondeur. 
La détonation a été entendue à plus de 80 km de Toulouse et un séisme de magnitude 3,4 a été enregistré.
Le bilan officiel fait état de 31 morts, dont 21 employés sur le site et environ 12.500 blessés (ou traumatisés). 
L’explosion a causé des dégâts énormes dans la partie sud-ouest de Toulouse. 
Le site AZF lui-même a été totalement soufflé. 
À proximité, deux zones commerciales ont été détruites.
Des logements, des entreprises et des équipements (piscines, gymnases, salles de concert, lycée Déodat-de-Séverac) ont été touchés. 
Les dégâts (murs lézardés, portes et fenêtres enfoncées, toitures et panneaux soufflés ou envolés, vitres brisées, etc.) ont été visibles jusqu’au centre-ville.
Hors période de guerre, on n’avait pas connu une explosion d’une telle violence.
L’enquête a été rondement menée (ou rondement bâclée ?).
Juste après la catastrophe, le procureur de la République, M. Bréard, déclarait que la piste de l’accident était privilégiée "à plus de 90%". 
Pour lui, la catastrophe aurait été provoquée par un employé d’une entreprise sous-traitante d’AZF. 
En novembre 2004, le juge d’instruction Perriquet a signé un non-lieu en faveur des neuf salariés d’AZF qui avaient été mis en examen pour non-observation des règles de sécurité et autres manquements. 
"Bizarre, bizarre !… "
Le 28 septembre 2001, il ouvrait une "information judiciaire contre X pour homicides, blessures et destructions de biens involontaires".
Il aurait déversé 500 kg de produit chloré pour piscines (DCCNa ou dichloroisocyanurate de sodium), sur un tas d’ammonitrate stocké en vrac.
Or, la reconstitution réalisée sur place en octobre 2002 a mis en évidence l’impossibilité de confondre les deux produits, du fait de la puissante odeur de chlore dégagée par le DCCNa. 
Alors, pour sortir de l’impasse, les experts ont imaginé un autre scénario : les quantités de DCCNa seraient seulement "d’un ou plusieurs kilos" négligemment balayés par l’employé incriminé. 
Mais des analyses d’échantillons prélevés par le SRPJ de Toulouse en novembre 2001 montrent qu’il n’y avait pas la moindre trace de DCCNa dans ce local.
La justice, elle, a mis longtemps à trancher (mais voulait-elle vraiment trancher ?).
Pourquoi une telle clémence ? 
En décembre 2005, le chef d’atelier qui avait été impliqué dans le scénario jusque-là pris en compte était également définitivement mis hors de cause. Étrange non ?
Le 31 mai 2006, la société "Grande Paroisse" gestionnaire du site a été mise en examen en qualité de personne morale. 
Et le 13 juillet 2006, un non-lieu était prononcé en faveur du salarié soupçonné d’avoir réalisé le mélange malencontreux du nitrate d’ammonium et d’un produit chloré.
Il ne restait donc que la société "Grande Paroisse" et le directeur de l’usine mis en examen pour "homicides et blessures involontaires" dans cette affaire. 
Le 20 septembre 2006, après remise d’un rapport concluant qu’un mélange accidentel est à l’origine de l’explosion, le Juge Perriquet clôt l’enquête. 
Puis, le 3 mai 2007, la Cour d’appel de Toulouse a rejeté toutes les nouvelles demandes d’investigations. 
Elle mettait aussi un terme, un point final, aux expertises du Civil, alors que des experts n’avaient pas terminé leurs travaux. 
"Bizarre, bizarre, vous avez dit bizarre !…"
Plusieurs fois reporté, le procès s’ouvre le 23 février 2009 et doit durer quatre mois. 
Les audiences se tiennent dans une salle spécialement aménagée pour accueillir la soixantaine d’avocats, plus de 200 journalistes et des milliers de parties civiles.
En janvier 2017, le Tribunal pénal de Paris étudie une troisième fois le cas AZF, car la question épineuse sur les causes de l’explosion n’a toujours pas été tranchée. 
Les deux hypothèses possibles sont toujours celles de l’attentat ou de l’incident technique, même si la quasi-totalité des médias est unanime pour réfuter la thèse de l’attentat, comme elle l’est pour l’incendie de Notre-Dame.
Le 31 octobre 2017, plus de 16 ans après les faits, la Cour d’appel de Paris condamne l’ancien directeur d’AZF, Serge Biechlin, à 15 mois de prison avec sursis et la société "Grande Paroisse" à une amende de 225.000 euros. 
La messe est dite : on ne commente pas une décision de justice donc l’explosion d’AZF est accidentelle, point barre !
Pourtant le doute subsiste ! 
Et ce n’est pas être "complotiste" que de douter.
Dans divers livres et articles, Anne-Marie Casteret, Marc Mennessier, Franck Hériot et Jean-Christian Tirat ont examiné les pistes d’un possible attentat ; possible ou probable ?
La catastrophe s’est produite 10 jours seulement après les attentats du 11 septembre 2001.
En dépit d’indices troublants, les recherches menées par la police judiciaire de Toulouse et par les Renseignements généraux ont été interrompues sur ordre de leur hiérarchie 10 jours après les faits.
D’après Alain Cohen, ex-fonctionnaire de police, l’ancien chef de la PJ, Marcel Dumas, aurait déclaré le 21 septembre 2001, au retour d’une réunion avec la préfecture et le parquet :
"Si Paris veut que ce soit un accident, ce sera un accident." 
Au moins, c’est clair !
La perquisition effectuée au domicile du principal suspect, Hassan Jandoubi – un ouvrier intérimaire retrouvé mort dans une tenue qui évoque certains kamikazes islamistes – ne sera menée qu’après que son appartement soit vidé de tous ses effets personnels.
Ses communications téléphoniques n’ont pas été étudiées en détail. 
Les policiers n’ont pas obtenu l’autorisation d’auditionner le médecin légiste, Anne-Marie Duguet qui, lors de l’autopsie, avait attiré leur attention sur la tenue extravagante de cet homme (5 slips et caleçons superposés) et sur l’étrange propreté de son corps. 
"Cet homme s’était préparé à avoir une relation avec Dieu" avait-elle confié à un enquêteur de la PJ. Par ailleurs, dans une "note blanche" du 3 octobre 2001, les Renseignements généraux précisaient qu’Hassan Jandoubi avait été recruté quelques mois plus tôt par un groupe islamiste toulousain. 
"Bizarre, bizarre, de plus en plus bizarre…"
Enfin, les photos prises lorsqu’il est extrait de sa housse mortuaire, juste avant l’examen du corps, le montrent vêtu d’un tee-shirt et d’un pantalon avec des traces de brûlures ponctuelles, alors qu’au-dessous, son thorax et son abdomen étaient profondément brûlés sur une large surface. 
Ceci laisse à penser que ses vêtements ont été changés après son décès.
Des revendications, au nom du "Djihad islamique" et "d’Alpha Bravo" (groupe inconnu), ont été envoyées à la gendarmerie, à la police ainsi qu’à plusieurs médias. 
Elles ont été jugées "peu sérieuses" par les autorités. 
On se demande bien pourquoi ?
Alors, a-t-on le droit de douter que la catastrophe d’AZF soit un simple accident ? 
Vous aurez compris que non, et si vous pensez le contraire c’est que vous êtes "complotiste". 
Dans les pays dictatoriaux, les régimes totalitaires, on méprise le vulgum pecus et on passe son temps à lui mentir, mais nous, Français, nous avons la chance de vivre dans une "démo-crassie". 
Or Winston Churchill disait que la démocratie était "un mauvais système mais le moins mauvais des systèmes".
Je pense, pour ma part, que la "démo-crassie" est une sorte de dictature molle contrôlée par quelques aigrefins dont les électeurs sont les faire-valoir ou les complices. 
Et comme la Loi de Pareto peut aussi s’appliquer à la politique d’une nation, je reprends à mon compte une citation de Pierre Desproges : "La démocratie est la pire des dictatures parce qu’elle est la dictature exercée par le plus grand nombre (de moutons de Panurge ou d’imbéciles) sur une minorité (lucide)… "

Éric de Verdelhan

1)- IARD : Incendie, Accidents et Risques Divers

https://ripostelaique.com/azf-cetait-il-y-a-22-ans-accident-ou-attentat-islamiste.html

Filibert : à côté d'AZF se trouvait aussi la "Société Nationale des Poudres et des Explosifs" (SNPE) et certaines personnes disent qu'ils effectuaient un essai d'une arme électromagnétique dans les souterrains, ce qui aurait créé un arc électrique dans le sol qui toucha le stock de Nitrate d'Ammonium déclassé, provoquant son explosion ! 
Selon les enregistrements (par exemple des émissions de radios), il y aurait eu deux explosions, sans doute celle de l'essai de l'Arme Électromagnétique, suivie de l'explosion du stock de Nitrate d'Ammonium d'AZF ! 
Comme le Gouverne-Ment veut garder secret ses nouvelles armes électromagnétiques et qu'il ne veut pas être accusé de cette explosion, il a tout fait pour étouffer l'affaire !