dimanche 2 juillet 2023

La Police veut durcir la Répression !

La Police Française exige des Actes du Gouvernement pour "Rétablir l'Ordre" et menace de devenir la "Résistance" demain ! 


Les deux plus grands syndicats de police de France ont appelé vendredi le gouvernement du président Emmanuel Macron à "rétablir l'ordre" et ne pas capituler devant les émeutiers, disant qu'ils menaient une guerre aujourd'hui mais qu'ils pourraient bien devenir "la résistance" demain. 
"Maintenant, ça suffit", indique le communiqué de l'Alliance Police Nationale et de l'UNSA Police, publié sur Facebook vendredi soir. 
"Face à ces hordes sauvages, demander le calme ne suffit plus, il faut l'imposer !" ont déclaré les syndicats, ajoutant que le seul signal politique nécessaire en ce moment est de rétablir l'ordre dans la république. 
"Nos collègues, comme la majorité des citoyens, ne peuvent plus supporter les diktats de ces minorités violentes. 
L'heure n'est plus à l'action syndicale mais à la lutte contre ces "faiseurs de mal". 
Se soumettre, capituler et leur plaire en déposant les armes n'est pas la solution, vu la gravité de la situation. 
La police doit faire preuve de solidarité, réprimer les émeutes le plus rapidement possible et rétablir l'État de droit, ont exigé les syndicats, mais ont averti le gouvernement qu'ils attendaient "des mesures concrètes de protection juridique" des officiers à l'avenir. 
"Aujourd'hui, la police est au combat parce que nous sommes en guerre. 
Demain, nous serons la résistance et le gouvernement devra s'en rendre compte !", ont conclu les syndicats. 
L'ultimatum de facto à Macron intervient après trois nuits d'émeutes de plus en plus violentes à travers le pays, déclenchées par la mort mardi matin de Nahel M., 17 ans, lors d'un contrôle routier dans la banlieue parisienne de Nanterre. 
L'officier qui a tué par balle l'adolescent franco-algérien a été accusé d'homicide et emprisonné, dans ce que son avocat insiste sur le fait qu'il s'agissait d'une tentative d'apaiser les émeutiers. 
Plus de 400 arrestations ont été effectuées à travers la France, la plupart des personnes détenues étant des mineurs. 
Le gouvernement français a déployé plus de 40.000 policiers et gendarmes à travers le pays, dont 5.000 à Paris et ses environs. 
Parmi eux se trouvent des unités anti-terroristes et tactiques d'élite, appuyées par des véhicules blindés. 
Les émeutiers ont provoqué près de 4.000 incendies, détruit plus de 2.000 voitures et endommagé près de 500 bâtiments, a déclaré Macron lors d'une réunion d'urgence du cabinet français vendredi après-midi, après avoir écourté son voyage au sommet des dirigeants européens à Bruxelles.

Par RT
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