jeudi 16 novembre 2023

Autriche : Le Wokisme veut faire disparaître Saint Nicolas !

Terreur woke : En Autriche, des enfants privés de la Saint-Nicolas au nom de la "diversité" et des "différences culturelles" ?


La traditionnelle visite de Saint-Nicolas le 6 décembre aux enfants d’un jardin d’enfants à Plainfeld, en Autriche, est remise en question pour la première fois, la directrice invoquant la protection des enfants issus de l’immigration des traditions ayant une référence chrétienne, provoquant l’indignation des parents et du maire.

En Autriche, Saint-Nicolas désormais trop chrétien ! 
Pour la première fois depuis des décennies, un homme déguisé en Saint-Nicolas n’est plus autorisé à rendre visite, le 6 décembre, aux enfants du jardin d’enfants de la commune de Plainfeld à Salzbourg, en Autriche. 
Selon une information du journal autrichien Salzburger Nachrichten, les responsables veulent l’éloigner des enfants cette année. 
Traditionnellement, Saint-Nicolas porte un couvre-chef avec une croix chrétienne bien visible. 
Selon la presse autrichienne, il s’agirait, pour la directrice de ce jardin d’enfants, de protéger les enfants issus de l’immigration des traditions ayant une référence chrétienne au nom de la "diversité" et des "différences culturelles". 
En outre, selon la direction du jardin d’enfants, plusieurs enfants auraient peur de l’homme à la barbe blanche et au costume rouge qui fait habituellement la joie des petits le 6 décembre.

Le maire de la commune "horrifié" ! 
De son côté, le maire de Plainfeld (comptant un peu plus de 1.400 habitants) Wolfgang Ganzenhuber (ÖVP), en fonction depuis 14 ans, s’est montré surpris par cette justification : "Au moins, personne ne s’est encore plaint auprès de moi du fait que Saint-Nicolas vienne voir les enfants", a-t-il déclaré au journal autrichien. 
Comble de l’absurdité de cette décision, il n’y aurait par ailleurs presque pas d’enfants issus de l’immigration dans le jardin d’enfants de la commune autrichienne. 
En revanche, l’édile, se disant "horrifié" par cette annonce, a indiqué que plusieurs parents indignés s’étaient adressés à lui parce qu’ils ne comprenaient pas pourquoi la coutume était rompue après tant d’années. Suite aux protestations et à une discussion entre Wolfgang Ganzenhuber et la directrice, les responsables du jardin d’enfants envisageraient désormais de faire voter les parents pour savoir s’ils veulent que leurs enfants reçoivent la visite de Saint-Nicolas le 6 décembre prochain. 
Tandis que les résultats du vote doivent être communiqués dans quelques jours, le maire de Plainfeld s’est dit confiant quant à l’issue de celui-ci. 

Wolfgang Ganzenhuber. Source : plainfeld.salzburg.at

"La Saint-Nicolas fait partie de notre culture" !  
D’une manière générale, dans le Land autrichien de Salzbourg (l’un des neuf États fédérés du pays), les jardins d’enfants sont libres de décider de la manière dont ils traitent les coutumes liées à la Saint-Nicolas. 
"Mais le cycle annuel et ses fêtes font bien partie du plan-cadre de l’éducation", a souligné Jutta Kodat, chef de service du département des écoles et des structures d’accueil pour enfants de la municipalité de Salzbourg, auprès du quotidien régional autrichien Kleine Zeitung. 
Dans les jardins d’enfants de la ville de Salzbourg, Saint-Nicolas est invité presque partout sous une forme ou une autre : "Souvent, c’est un père ou une encadrante qui se déguisent en Saint-Nicolas", précise Jutta Kodat. 
Enfin, si la Saint-Nicolas n’est obligatoire ni au jardin d’enfants ni à l’école en Autriche, cette affaire a fait réagir Marlene Svazek, adjointe au gouverneur du Land de Salzbourg (FPÖ, un parti s’étant distingué lors de l’épisode de terreur sanitaire en 2021-2022) et responsable, entre autres, de l’accueil des enfants et de l’éducation élémentaire : "La Saint-Nicolas fait partie de notre culture et de nos coutumes. 
Y renoncer serait une véritable déclaration de faillite pour nos valeurs chrétiennes. 
Je ne peux donc qu’appeler les institutions à ne pas priver nos enfants de cette fête et à les encourager à la tenir". 

Marlene Svazek. Source : fpoe-salzburg.at

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