mercredi 6 décembre 2023

Les Confinements sont liés au Déclin des Facultés Cognitives !

Les Confinements, imposés pendant la Plandémie Covid, sont liés au déclin de la mémoire et des facultés cognitives par le déficit d'Interactions Sociales !

Un résident âgé de la maison de retraite Santo Antonio à Figueira da Foz, salue de sa fenêtre ses proches, qui se tiennent sur une grue élévatrice pour garder leur distance sociale, au Portugal, le 7 mai 2020. 

Selon une étude britannique exhaustive, les mesures de confinement rigoureuses mises en œuvre dans le monde entier lors de la pandémie de COVID-19 ont eu des répercussions importantes sur la mémoire de travail et les fonctions cognitives des personnes âgées, ce qui fait craindre un risque accru de démence. 
Des chercheurs britanniques ont étudié les données neuropsychologiques de plus de 3.100 personnes âgées de 50 ans et plus, afin d’examiner les tendances en matière de santé cognitive avant et après les deux premières années de la pandémie. 
Les résultats, tirés de l’étude PROTECT, une initiative longitudinale sur le vieillissement menée en ligne par l’université d’Exeter et le Kings College de Londres en collaboration avec le National Health Service, ont révélé des impacts frappants sur les capacités cognitives des participants. 
La cohorte de l’étude comprenait près de 1.700 femmes et plus de 1.400 hommes. 
Leur âge moyen était de 67,5 ans. 
L’étude, qui s’étendait du 1er mars 2019 au 28 février 2022, englobait la période tumultueuse marquée par l’application de restrictions sociales, y compris la distanciation sociale, des mesures de quarantaine et des "confinements sociétaux complets" sans précédent, qui, selon l’étude, "n’avaient jamais été expérimentés auparavant de mémoire d’homme."
"Les effets de ces mesures n’ont pas encore été pleinement établis", notent les auteurs de l’étude. 
Les résultats de l’étude ont montré un déclin substantiel des fonctions exécutives, c’est-à-dire des capacités cognitives de haut niveau qui régissent le contrôle et la coordination. 
Parallèlement, la cohorte de l’étude a montré un déclin marqué de la mémoire de travail, qui est cruciale pour le stockage de la mémoire à court terme et divers processus cognitifs.
"Une aggravation significative des fonctions exécutives et de la mémoire de travail a été observée au cours de la première année de la pandémie dans l’ensemble de la cohorte, chez les personnes souffrant de troubles cognitifs légers et chez les personnes ayant des antécédents de COVID-19", écrivent les auteurs. 
L’impact négatif sur les fonctions cognitives a persisté au cours de la deuxième année, notamment en ce qui concerne les fonctions exécutives dans l’ensemble de la cohorte et la mémoire de travail dans des sous-groupes spécifiques.

Déclin cognitif ! 
Des analyses de régression ont permis d’identifier les facteurs clés de ce déclin cognitif. 
Ces facteurs incluent le fait que, pendant les périodes de confinement, les personnes faisaient moins d’exercice et consommaient plus d’alcool dans l’ensemble de la cohorte. 
Ces facteurs ont également contribué à augmenter le nombre de personnes souffrant de solitude et de dépression. 
Les auteurs notent que des inquiétudes ont été exprimées quant aux effets neuropsychologiques des restrictions sociales liées à la pandémie, en particulier dans le contexte d’un risque potentiellement accru de démence chez les adultes plus âgés. 
En 2020, une commission du Lancet a souligné que les facteurs liés au mode de vie et à la santé mentale jouent un rôle majeur dans la santé cognitive, les facteurs de risque contrôlables contribuant à 40% des cas de démence.
"Ces facteurs correspondent étroitement aux changements de santé et de mode de vie observés à l’échelle de la population pendant et après les confinements, ce qui soulève la question importante de l’effet de la pandémie sur la santé et le risque cognitifs à travers les populations", écrivent les auteurs de l’étude.

Les confinements, qui ont radicalement modifié le mode de vie de millions de personnes, ont entraîné une augmentation de la consommation d’alcool – selon une étude systématique portant sur 200.000 participants -, une réduction de l’activité physique et une augmentation des comportements sédentaires, selon une autre étude systématique portant sur 86.000 participants. 
À cela s’ajoutent des restrictions sociales qui se traduisent par une diminution des contacts sociaux et du travail en réseau. 
L’étude note que "l’isolement social est étroitement associé à la solitude et que ces deux éléments contribuent à la dépression". 
L’étude mentionne d’autres études qui ont révélé que les mauvais indicateurs de santé mentale sont de plus en plus préoccupants par rapport aux niveaux prépandémiques. 
Ces facteurs sont étroitement liés au risque de démence, ce qui amène les chercheurs à préconiser des recherches plus approfondies sur "l’effet de la pandémie sur la santé cognitive" des personnes âgées.
"La pandémie de COVID-19 a entraîné une détérioration significative de la cognition chez les personnes âgées, associée à des changements dans les facteurs de risque de démence connus", écrivent les auteurs. 
"Le déclin soutenu de la cognition met en évidence la nécessité d’interventions de santé publique pour atténuer le risque de démence, en particulier chez les personnes souffrant d’une déficience cognitive légère, chez qui la conversion à la démence dans les cinq ans est un risque important.

Traduction de The Epoch Times par Aube Digitale 
Partagé par Jade le 30 novembre 2023 :  
https://www.aubedigitale.com/les-confinements-sont-lies-au-declin-de-la-memoire-et-des-facultes-cognitives-etude-britannique/