L'hiver 2022/2023 qui a été très Froid et Neigeux se prolonge au Printemps, empêchant les semis agricoles dans de nombreux États Américains !
Le week-end dernier, de nouvelles chutes de neige se sont abattues sur le centre-sud de l'Alaska, et près de 25,4 cm se sont accumulés dans la région d'Anchorage.
Cela a porté le total hivernal de cette année à plus de 2,54 m - un record si tard dans la saison.
Brian Brettschneider, météorologue au National Weather Service, a confirmé le record d'accumulation de neige.
"Même avant [le week-end], nous avions déjà atteint une épaisseur de neige record pour cette fin de saison... un record mensuel.
Brian Brettschneider, météorologue au National Weather Service, a confirmé le record d'accumulation de neige.
"Même avant [le week-end], nous avions déjà atteint une épaisseur de neige record pour cette fin de saison... un record mensuel.
Nous n'avons jamais eu autant de neige au sol au mois d'avril, et encore moins au tiers du mois", a déclaré M. Brettschneider.
Le froid est également remarquable.
"Généralement, la neige d'avril tombe aux alentours du point de congélation.
Le froid est également remarquable.
"Généralement, la neige d'avril tombe aux alentours du point de congélation.
Il s'agit donc généralement d'une neige assez humide et molle.
La neige qu'Anchorage a reçue ces derniers jours s'est produite principalement avec des températures très basses", a poursuivi M. Brettschneider.
"Il s'agit d'une vague de froid historique.
"Il s'agit d'une vague de froid historique.
Nome a enregistré la température la plus basse jamais enregistrée en avril, toutes années confondues. Kotzebue a établi quatre ou cinq records de basse température journalière.
C'est également le cas à McGrath. Bethel, King Salmon et Anchorage ont enregistré des records de basses températures et de hautes températures, jour après jour.
"L'intensité et la durée sont vraiment remarquables.
"L'intensité et la durée sont vraiment remarquables.
Pour certaines de ces localités, il s'agit du début de mois d'avril le plus froid jamais enregistré.
Et il s'agit de longues périodes d'enregistrement".
Brettschneider ne s'attend pas à ce que le temps se réchauffe de sitôt.
"Nous allons rester plus frais que la normale dans un avenir prévisible. Étant donné que nous sommes le 10 avril et que nous prévoyons un temps frais pour les prochaines semaines, je serais surpris si nous n'avions pas de la neige au sol jusqu'au 24-25 avril, par exemple.
Brettschneider ne s'attend pas à ce que le temps se réchauffe de sitôt.
"Nous allons rester plus frais que la normale dans un avenir prévisible. Étant donné que nous sommes le 10 avril et que nous prévoyons un temps frais pour les prochaines semaines, je serais surpris si nous n'avions pas de la neige au sol jusqu'au 24-25 avril, par exemple.
Et si tout se passe bien, s'il y a de la nouvelle neige ou s'il fait encore plus froid que prévu, nous pourrions aller jusqu'à la fin du mois d'avril.
Mars a été de 1,6°C en dessous par rapport aux Moyennes habituelles aux États-Unis !
Le mois de mars 2023 a été exceptionnellement froid sur l'ensemble des États-Unis.
Le CONUS a terminé avec une température moyenne de 4,81°C, soit -1,6°C en dessous de la norme multidécennale.
Le CONUS a terminé avec une température moyenne de 4,81°C, soit -1,6°C en dessous de la norme multidécennale.
Selon les données de la NOAA, il a fait extrêmement froid dans l'Ouest, ce qui a largement compensé toute chaleur anormale dans l'Est.
Non seulement il a fait exceptionnellement froid, mais le dernier rapport mensuel de la NOAA sur le climat indique également qu'au cours du premier trimestre 2023, "les États-Unis n'ont subi aucune catastrophe météorologique ou climatique d'une valeur d'un milliard de dollars".
Non seulement il a fait exceptionnellement froid, mais le dernier rapport mensuel de la NOAA sur le climat indique également qu'au cours du premier trimestre 2023, "les États-Unis n'ont subi aucune catastrophe météorologique ou climatique d'une valeur d'un milliard de dollars".
Le froid record de l'Amérique s'est également étendu au mois d'avril.
Les outils de données climatiques de la NOAA révèlent qu'au cours des cinq premiers jours d'avril (le dernier point de données), les États-Unis ont établi un total de 186 nouveaux records mensuels de basses températures, contre seulement trois pour les records de chaleur.
Les outils de données climatiques de la NOAA révèlent qu'au cours des cinq premiers jours d'avril (le dernier point de données), les États-Unis ont établi un total de 186 nouveaux records mensuels de basses températures, contre seulement trois pour les records de chaleur.
En outre, depuis le début de l'année (jusqu'au 5 avril également), le pays a battu 15 records de basses températures, contre zéro pour la chaleur.
Ce froid persistant, cette "année sans printemps", a désormais un impact sur l'avancement des cultures.
Les semis de betteraves sucrières, par exemple, dans le nord des États-Unis, seront retardés en 2023, car les champs sont restés couverts de neige.
Ce froid persistant, cette "année sans printemps", a désormais un impact sur l'avancement des cultures.
Les semis de betteraves sucrières, par exemple, dans le nord des États-Unis, seront retardés en 2023, car les champs sont restés couverts de neige.
Mais l'ampleur de ce retard dépendra de la rapidité de la fonte des neiges, de la quantité de neige qui tombera au cours des deux prochaines semaines et de l'aggravation des conditions humides par les pluies printanières.
Après un mois de mars historiquement froid et neigeux - qui s'est traduit par plus de neige au sol à la fin du mois qu'au début - les températures sont restées inférieures à la moyenne pendant le premier tiers du mois d'avril, et tout le reste.
Après un mois de mars historiquement froid et neigeux - qui s'est traduit par plus de neige au sol à la fin du mois qu'au début - les températures sont restées inférieures à la moyenne pendant le premier tiers du mois d'avril, et tout le reste.
Cela a permis de maintenir la neige fermement dans les champs, dont l'épaisseur varie encore de quelques centimètres à plusieurs dizaines de centimètres.
Mike Metzger, vice-président de l'agriculture et de la recherche chez Minn-Dak Farmers Co-op à Wahpeton, a déclaré qu'il n'avait "absolument aucune idée" de la date à laquelle les semences de betterave à sucre seraient mises en terre cette année.
Mike Metzger, vice-président de l'agriculture et de la recherche chez Minn-Dak Farmers Co-op à Wahpeton, a déclaré qu'il n'avait "absolument aucune idée" de la date à laquelle les semences de betterave à sucre seraient mises en terre cette année.
Metzger a indiqué que certains champs de la zone de culture de la coopérative étaient encore recouverts de 60 centimètres de neige.
Le 12 mai étant la date limite d'ensemencement pour obtenir des rendements optimaux, les choses s'annoncent serrées.
Plus au nord, les agriculteurs qui cultivent des betteraves à sucre pour American Crystal Sugar Co. commencent généralement à semer entre le 11 avril et le 12 mai, a déclaré Joe Hastings, l'agronome général de la coopérative. La date moyenne de plantation à long terme est le 5 mai.
Plus au nord, les agriculteurs qui cultivent des betteraves à sucre pour American Crystal Sugar Co. commencent généralement à semer entre le 11 avril et le 12 mai, a déclaré Joe Hastings, l'agronome général de la coopérative. La date moyenne de plantation à long terme est le 5 mai.
Après cette date, les pertes de rendement commencent à se faire sentir.
Dans la Southern Minnesota Beet Sugar Co-op de Renville, il est très peu probable que les agriculteurs se rendent dans les champs avant le 25 avril, date moyenne de plantation.
Dans la Southern Minnesota Beet Sugar Co-op de Renville, il est très peu probable que les agriculteurs se rendent dans les champs avant le 25 avril, date moyenne de plantation.
"Nous planterons probablement début mai", a déclaré Tom Geselius, vice-président de l'agriculture de la Southern Minnesota Beet Sugar Co-op, ce qui signifie que des pertes importantes sont probables.
Dans le nord-ouest des États-Unis, les régions betteravières de l'Idaho, comme celles du Dakota du Nord et du Minnesota, ont été extrêmement froides, et des quantités record de neige ont recouvert l'État en mars.
Dans le nord-ouest des États-Unis, les régions betteravières de l'Idaho, comme celles du Dakota du Nord et du Minnesota, ont été extrêmement froides, et des quantités record de neige ont recouvert l'État en mars.
Les producteurs de la société Amalgamated Sugar Co. basée à Boise, dans l'Idaho, avaient à peine planté 400 hectares au 6 avril 2023.
D'habitude, ils ont déjà planté 8.000 hectares, a fait remarquer Jessica Anderson responsable des affaires publiques d'Amalgamated Sugar : "Nous avons probablement une semaine ou dix jours de retard", a-t-elle déclaré. "La température du sol n'est pas celle dont nous avons besoin.
Doug Evans, président de la Snake River Sugarbeet Growers Association, dresse un tableau tout aussi inquiétant : "Nous avons eu un hiver exceptionnellement froid, et il est resté froid beaucoup plus longtemps que d'habitude", a-t-il déclaré.
Ces premiers rapports ont amené l'USDA à fixer la superficie totale de betteraves sucrières aux États-Unis pour 2023 à 1,1 million d'hectares, soit 4% de moins qu'en 2022.
Doug Evans, président de la Snake River Sugarbeet Growers Association, dresse un tableau tout aussi inquiétant : "Nous avons eu un hiver exceptionnellement froid, et il est resté froid beaucoup plus longtemps que d'habitude", a-t-il déclaré.
Ces premiers rapports ont amené l'USDA à fixer la superficie totale de betteraves sucrières aux États-Unis pour 2023 à 1,1 million d'hectares, soit 4% de moins qu'en 2022.
Cette superficie serait la plus faible depuis 2008 (minimum solaire du cycle 23).
Mais le travail de l'USDA est de maintenir les marchés, pas nécessairement de communiquer la vérité - c'est-à-dire qu'il faut s'attendre à de nouvelles réductions dans les semaines et les mois à venir.
Si l'on considère les différents États, les chiffres inquiétants sont plus évidents : cette année, la superficie consacrée à la betterave sucrière dans le Dakota du Nord est estimée à 85.000 hectares, soit une baisse de 14.000 hectares ou de 15% par rapport à 2022.
Si l'on considère les différents États, les chiffres inquiétants sont plus évidents : cette année, la superficie consacrée à la betterave sucrière dans le Dakota du Nord est estimée à 85.000 hectares, soit une baisse de 14.000 hectares ou de 15% par rapport à 2022.
Dans le Montana, la superficie est estimée à 10.000 hectares, soit une baisse de 29% par rapport à l'année dernière.
Dans le rapport Crop Progress & Condition de cette semaine, l'USDA indique que le froid et la neige entravent les progrès des semis de maïs, de coton, de sorgho et de blé - pour n'en citer que quatre - dans l'ensemble du pays, et que presque toutes les régions de culture clés de l'Amérique sont touchées de manière négative.
MAÏS :
L'état d'avancement des semis de maïs au niveau national est d'à peine 3%, en hausse de 1% par rapport à la semaine dernière.
Le Rapport de l'USDA sur l'ensemencement des Cultures est Négatif !
L'inquiétude ne concerne pas seulement les betteraves sucrières, bien sûr - nous pouvons survivre sans betteraves ; le maïs et le blé, en revanche...Dans le rapport Crop Progress & Condition de cette semaine, l'USDA indique que le froid et la neige entravent les progrès des semis de maïs, de coton, de sorgho et de blé - pour n'en citer que quatre - dans l'ensemble du pays, et que presque toutes les régions de culture clés de l'Amérique sont touchées de manière négative.
MAÏS :
L'état d'avancement des semis de maïs au niveau national est d'à peine 3%, en hausse de 1% par rapport à la semaine dernière.
L'USDA attribue ces chiffres plus faibles que prévu (les attentes du marché étaient de 5%) à la même vieille histoire de "températures froides et de couverture neigeuse".
SORGHO :
Les semis de sorgho restent bloqués à 13% dans l'ensemble des États-Unis, sans changement par rapport à la semaine dernière.
À l'heure actuelle, les agriculteurs américains devraient normalement avoir mis en terre 15% de leur récolte.
SORGHO :
Les semis de sorgho restent bloqués à 13% dans l'ensemble des États-Unis, sans changement par rapport à la semaine dernière.
À l'heure actuelle, les agriculteurs américains devraient normalement avoir mis en terre 15% de leur récolte.
Au Texas, 48% des semis sont effectués, ce qui est inférieur à la norme et représente à peine une augmentation de 2% par rapport à la semaine dernière.
Aucun des autres États des plaines n'a encore pu commencer à planter.
BLÉ DE PRINTEMPS :
L'USDA a également publié cette semaine ses premières données sur les semis de blé de printemps.
Il en ressort que seulement 1% de la récolte nationale a été ensemencée, alors que la moyenne quinquennale est de 4% à cette date.
L'État de Washington arrive en tête avec 11% de semis, mais il est loin derrière sa moyenne quinquennale de 33%.
L'Idaho indique que seulement 2% de ses surfaces sont ensemencées.
Et étonnamment, même après un tiers du mois d'avril, aucun autre grand État producteur ne signale de progrès, pas le moindre, en raison du froid, de l'humidité des sols et de la persistance de la couverture neigeuse qui empêche tout travail sur le terrain.
BLÉ D'HIVER :
L'état du blé d'hiver suscite également des inquiétudes.
Les notes "bonnes à excellentes" à l'échelle nationale ont encore perdu un point de pourcentage cette semaine, ce qui les ramène à seulement 27% et égale la note la plus basse enregistrée à cette date en 1996 (minimum solaire du cycle 22).
L'indice national "mauvais à très mauvais" s'élève à 37%, ce qui signifie que plus d'un tiers de l'ensemble des cultures de blé d'hiver aux États-Unis est en train de péricliter.
Le blé du Kansas est le plus mal classé des États des plaines, avec seulement 13% de bonnes ou d'excellentes récoltes.
HAUT-PARCOURS
Il faut s'attendre à de nouvelles hausses de prix et à des pénuries plus tard dans l'année !
https://electroverse.info/avalanche-france-anchorage-snow-record-march-below-average-dismal-usda-report/
BLÉ DE PRINTEMPS :
L'USDA a également publié cette semaine ses premières données sur les semis de blé de printemps.
Il en ressort que seulement 1% de la récolte nationale a été ensemencée, alors que la moyenne quinquennale est de 4% à cette date.
L'État de Washington arrive en tête avec 11% de semis, mais il est loin derrière sa moyenne quinquennale de 33%.
L'Idaho indique que seulement 2% de ses surfaces sont ensemencées.
Et étonnamment, même après un tiers du mois d'avril, aucun autre grand État producteur ne signale de progrès, pas le moindre, en raison du froid, de l'humidité des sols et de la persistance de la couverture neigeuse qui empêche tout travail sur le terrain.
BLÉ D'HIVER :
L'état du blé d'hiver suscite également des inquiétudes.
Les notes "bonnes à excellentes" à l'échelle nationale ont encore perdu un point de pourcentage cette semaine, ce qui les ramène à seulement 27% et égale la note la plus basse enregistrée à cette date en 1996 (minimum solaire du cycle 22).
L'indice national "mauvais à très mauvais" s'élève à 37%, ce qui signifie que plus d'un tiers de l'ensemble des cultures de blé d'hiver aux États-Unis est en train de péricliter.
Le blé du Kansas est le plus mal classé des États des plaines, avec seulement 13% de bonnes ou d'excellentes récoltes.
HAUT-PARCOURS
Il faut s'attendre à de nouvelles hausses de prix et à des pénuries plus tard dans l'année !
https://electroverse.info/avalanche-france-anchorage-snow-record-march-below-average-dismal-usda-report/