Un Éclatement de la Bulle Immobilière en vue ?

De 1991 à 1997 les Prix de l'Immobilier avaient dégringolés de 46% à Paris et il est toujours possible que cela recommence aujourd'hui !  

Un Éclatement de la Bulle Immobilière en vue ? 

C'est déjà arrivé… à Paris en 1991 ! 

"Tout à coup, il y a eu une prise de conscience. 

Les prix de ces bureaux se sont effondrés, et cela s’est répercuté sur les autres marchés immobiliers. 

De très gros promoteurs ont disparu du jour au lendemain. 

Et certaines banques se sont aperçues qu’elles avaient prêté pour des opérations frauduleuses", explique l’économiste Ingrid Nappi.

Les croyances collectives sont parfois erronées. 

La pierre peut baisser et la bulle immobilière éclater. 

La preuve à Paris au début des années 1990.

"L’immobilier ne peut pas être perdu ou volé et il ne peut pas être emporté. […] 

Il est le placement le plus sûr du monde" aiment à dire les agents immobiliers en citant Franklin Roosevelt. 

Certes, mais la valeur de la pierre peut baisser. 

Dans une certaine mesure, la période que nous traversons le prouve. 

Et ce n’est pas inédit. 

"Contrairement à une idée reçue, les prix de l’immobilier ne connaissent pas une tendance haussière sur longue période" a même relevé l’économiste Thomas Grjebine dans une note publiée par le Cepii (Centre d’études prospectives et d’informations internationales). 

Ainsi, au début des années 1990, le marché immobilier – surtout à Paris – a brutalement chuté. 

"Entre 1991 et 1997, les prix réels ont baissé de près de 46% dans la capitale" écrivait l’économiste. 

Soit une dégringolade bien plus nette que celle qui fut observée dans l’Hexagone en 2008 après la crise financière (– 8%).  

Par Pierre Lann : 
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