Le Gouvernement Australien est invité à inclure les Organes de Presse dans la Campagne de Censure des Médias Sociaux visant à lutter contre la "Mésinformation" !
Apparemment, les anciens phares de la vraie démocratie dans le monde n’arrivent pas à se détendre en essayant d’insérer un récit autoritaire dans leurs soi-disant "récits libéraux".
Alors, si vous essayez de deviner qui est l’un de ces pays, c’est trop facile. Voici l’Australie.
Le fait que le gouvernement fédéral australien et certains de ses gouvernements d’État aient laissé s’épanouir leur "fleur de l’autoritarisme" pendant la pandémie de grippe aviaire n’est pas tout à fait exact.
Bien sûr, ce n’est pas tout le pays, à tous les niveaux, qui a sombré dans l’abîme (politique et idéologique).
Mais ceux qui tentent de se défendre sont confrontés à une bataille difficile, c’est certain.
Tout d’abord – et pour que le reste du monde le sache – ce que fait l’actuel Gouvernement Fédéral Australien, c’est d’imposer une loi sur les médias qui semble ne viser que la "mésinformation" sur les médias sociaux.
Et maintenant, vu que les médias traditionnels pourraient continuer à diffuser leurs informations, certains membres des structures gouvernementales australiennes aimeraient que ces règles soient élargies.
Après tout, disent les Verts, les députés indépendants Zali Steggall et Zoe Daniel et l’universitaire Michael Douglas, spécialiste du droit des médias, à quoi cela sert-il si des entreprises comme New Corp peuvent continuer à publier ce qu’elles jugent bon ?
Vous ne l’auriez jamais deviné, mais une presse libre présentant des opinions différentes est désormais considérée comme une "menace croissante pour notre démocratie" par la sénatrice des Verts Sarah Hanson-Young – et ce, que cette "menace d’opinions/informations différentes" se trouve dans les médias sociaux ou traditionnels.
Tout cela se passe actuellement au sein du gouvernement Albanese, dirigé par le Premier ministre Anthony Albanese du Parti travailliste australien.
Tous ceux qui n’ont pas d’objectif précis en cherchent un, alors pourquoi le gouvernement Albanese serait-il différent ?
Voici quelques fonctionnaires, comme le porte-parole de la ministre des communications Michelle Rowland, qui donnent le meilleur d’eux-mêmes, comme le rapportent les médias : Mme Rowland s’est demandé si le projet de loi sur les médias était bien équilibré entre "la protection des Australiens contre de graves préjudices en ligne et la protection de la liberté d’expression qui est fondamentale pour la démocratie".
"Le gouvernement (…) examine attentivement les commentaires reçus avant que le projet de loi ne soit finalisé et présenté au parlement dans le courant de l’année."
Tout cela semble faire partie d’un débat public obligatoire avant que le gouvernement ne transforme le projet de loi en loi plus tard en 2023.
Traduction de Reclaim The Net par Aube Digitale
Partagé par Jade le 25 septembre 2023 :
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